Le conseil municipal du 19 mai examina un rapport concenrnant la mission d'animation du plan de sauvegarde Grande Terre des vignes et Montelier confiée à Pact Arim.
Le groupe a souhaité à cette occasion faire le point sur la situation sur la résidence Grande Terre des Vignes.
Voici l'intervention du groupe :
"Madame le Maire,
Chers collègues,
Voici la lettre
du président du conseil syndical Grande Terre des Vignes Claude Dilas au groupe :
« Bonjour
à toutes et à tous,
Tout d'abord je tiens à vous remercier pour cette demande d'information car aucune requête n'a été faite par la municipalité auprès du conseil syndical. Faut-il s'en étonner ?
Nous n'avons plus aucun contact avec eux depuis l'inauguration de la fin des
travaux début 2013.
Monsieur l'adjoint en charge du chauffage urbain ignore le travail du conseil syndical tout en profitant du confort gagné depuis son appartement et n'interpelle jamais son président. C'est vrai que celui-ci fait partie du PS.
Pourtant j'ai pris la présidence en 2002 à une période où nous étions dans le creux de la vague, le bilan de nos charges était catastrophique et l'état de l'immeuble se dégradait à vue d'oeil.
Nous avons retroussé nos manches avec le conseil syndical et mis en place
les groupes de travail pour étudier notre plan de réhabilitation.
Il a fallu 6 ans pour voir enfin le bout du tunnel et il faut reconnaître que l'apport du PACT ARIM à partir de 2006 a été déterminant pour sa disponibilité et son approche pragmatique sur tous les sujets sensibles. Il nous ont particulièrement aidé sur le volet social du Plan de Sauvegarde avec tous les contacts assurés avec nos résidents les plus fragiles.
C'est au moment des discussions d'arbitrage que l’adjoint chargé de l'urbanisme s'était permis de nous contrer en estimant que notre hypothèse de 50% de gain sur l'énergie primaire (P1) était impossible à atteindre pour un immeuble aussi ancien que le notre et qu'il fallait espérer au mieux 40%.
Ce monsieur avait tort car le résultat obtenu en 2013 est de 50% et nous espérons atteindre 55% en 2014 avec les opérations de rééquilibrage effectuées.
Le bilan chiffré à ce jour est de 1896 MWh de consommation de chauffage en valeur corrigée du climat alors que nous avions une fourchette de 3862-4321 MWh avant les travaux.
Plus
concrètement notre charge de chauffage s'est chiffrée en 2013 à 154383 Euros
(si nous n'avions pas fait de travaux la note aurait été de 334852 Euros).
Le Plan de Sauvegarde nous a permis de réhabiliter notre immeuble de manière remarquable et notre expertise en la matière est reconnue et nous la devons au Pact Arim mais aussi avec l'apport du thermicien qui nous accompagne depuis 6 ans permettant une confrontation positive avec le prestataire du chauffage actuel et à venir.
Le travail n'est pas terminé pour autant car il reste à réaliser le programme de résidentialisation qui nous est promis depuis quelques années. Il faudra également négocier les termes de notre contrat de chauffage dès que le prestataire sera connu.
Cette négociation devra intégrer tous les éléments du réseau primaire mais aussi le réseau secondaire comme promis par le prédécesseur du maire actuel."
Diviser par deux les consommations d’énergie et améliorer
la qualité de vie et les logements, tels sont les principaux objectifs remplis
par le Plan de sauvegarde de Grande Terre des Vignes. L'économie réalisée,
par l'engagement des travaux et la renégociation des contrats, peut être
estimée à 193 029 €/an soit 42% de la dépense totale prévisible pour 2013 sans
travaux.
D’un coût total
de 7,5 millions d’euros, les travaux ont été financés dans le cadre d’un
vaste partenariat entre la ville, le Grand Lyon, la région, l’Etat (par le
biais de l’agence nationale d’amélioration de l’habitat).
Cela montre le
force d’un travail en commun, sur un projet important. Encore une fois, le
Grand Lyon a participé largement à un projet sur le territoire vénissian.
Et demain, avec
la Métropole, les projets seront encore mieux suivis, puisque cette nouvelle
collectivité disposera d’une vision d’ensemble de toutes les préoccupations
quotidiennes de nos concitoyens. C’est donner une efficacité nouvelle aux
projets."