A l'occasion de sa première séance publique, la Métropole de Lyon a du désigner sa commission permanente.
Le président Collomb avait préalablement interrogé les différents groupes du conseil pour leur proposer de participer à cette commission permanente, instance de pilotage de la nouvelle collectivité.
Les élus communistes de Vénissieux ont décliné cette offre.
Une nouvelle fois, les élus communistes de Vénissieux se sont mis en retrait des lieux de décisions.
La commission permanente sera donc composée du président, des 25 vice-présidents et de 19 conseillers métropolitains. Aucun élus communiste à l'exception de Martial Passi, n'y siégera.
Les élus socialistes, radicaux et apparentés regrettent profondément cette attitude solitaire et s’interrogent : Vénissieux est-elle condamnée à rester le maillon faible de la Métropole ?
Participer à cette commission permanente était pourtant une chance à ne pas manquer : c’était l’occasion de peser sur les grandes décisions de la métropole, c’était faire entendre au plus haut niveau la voix des habitants de Vénissieux, c’était l’occasion de défendre les projets importants pour la commune alors que des contraintes budgétaires importantes pèsent sur toutes les collectivités territoriales.
Que gagnent les élus communistes à agir ainsi ? Une position de confort permettant de continuer à critiquer sans participer à la construction de la métropole.
Au final, ce sont les habitants de Vénissieux qui seront les premiers perdants de cette petite décision politicienne.
|
samedi 17 janvier 2015
Métropole : Vénissieux le maillon faible ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire