Le premier conseil municipal de l'année 2013 a eu lieu le 28 janvier dernier. Le débat d'orientations budgétaires, exercice obligatoire, était prévu lors de cette séance de rentrée.
Voici l'intervention du groupe :
"Madame le Maire, chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Le débat d’orientations
budgétaires s’inscrit dans un contexte national difficile. A l’arrivée de
François Hollande le 6 mai dernier, le gouvernement a récupéré la France dans
un triste Etat financier : plus de 1800 milliards d’euros de dettes !
Il y a 860 milliards d’euros de dettes accumulés sur les dix dernières années,
dont 500milliards sous Nicolas Sarkozy. Le gouvernement agit dans un effort
sans précédent pour redresser les finances publiques : maîtrise des
dépenses de l’Etat, augmentation des recettes de l’Etat, effort fiscal porté
par les grands groupes et les ménages les plus aisés.
L’essentiel dans ce rapport,
c’est qu’il n’y aura pas d’augmentation des taux des impôts locaux. C’est une
bonne chose pour les Vénissians dans une telle période de crise et de
difficultés.
Ensuite, la ville continue
d’investir, à hauteur de 15 millions d’euros par an ; C’est une bonne
chose, pour garantir à nos concitoyens des services publics de qualité, des
équipements de proximité et pour continuer sur le chemin que nous avons fixé au
Grand Rendez vous de la ville : Vénissieux 2030, humaine et durable.
Mentionnons par exemple la reconstruction du groupe scolaire et de la maison de
l’enfance Joliot Curie, la rénovation de la maison des services publics à
Venissy ou la réhabilitation du centre social Moulin à vent.
Dans cet objectif, Vénissieux est
soutenue par le Grand Lyon :
- réhabilitation de la place
Jeanne d’Arc : 891 000 euros,
- programmation voirie 2012 :
664 000 euros
- viabilisation du terrain du
lycée Jacques Brel : 2 425 000 euros
Elle sera également soutenue par
la métropole à vocation européenne qui verra le jour en 2014 (sous réserve du
vote de la loi au Parlement). La métropole, comme le Grand Lyon, a pour
vocation de créer des synergies entre les différents acteurs, afin d’améliorer
l’efficacité des services publics sur son territoire et d’apporter du
dynamisme. Le but n’est pas de détruire les communes qui resteront l’échelon de
proximité, mais au contraire de les renforcer.
Enfin, même si nous pouvons avoir
l’impression que les choses stagnent, ce n’est pas le cas : les projets
avancent, pour la ville et pour les Vénissians, à deux pas de chez nous. Il y a
néanmoins une marge de progression.
Au delà de la communauté urbaine
qui apporte le dynamisme, la ville doit développer ses potentialités
économiques en s’inscrivant complètement dans le tissu économique et
institutionnel de l’agglomération."