Le conseil municipal du 17 décembre a pris acte du rapport sur les actions menées en matière de développement social et urbain en 2011 au titre de la politique de la ville. Ce fut l'occasion pour le groupe d'intervenir pour demander un plus grande action de la commune dans les domaines économique et accès à l'emploi.
Voici l'intervention du groupe :
"Madame le Maire,
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
En décembre 2011, en présence de
Maurice Leroy alors Ministre de la ville, notre commune signait un avenant au
contrat urbain de cohésion sociale, dont l’objectif était de mieux utiliser les
moyens de droit commun sur les territoires du Grand projet de ville (Les
Minguettes et Max Barel).
C’est une bonne chose de ne pas
laisser les quartiers étiquetés Zones urbaines sensibles dans des politiques
particulières et de les considérer comme des territoires comme les autres.
Notre groupe pense que nous
pouvons aller encore plus loin : pour accompagner la généralisation des
politiques de droit commun dans les quartiers en difficulté. Par exemple, le
gouvernement vient de mettre en place les emplois d’avenir. Sur le modèle des
emplois jeunes, ce sont des contrats aidés pour permettre à des jeunes âgés de
16 à 25 ans et issus de quartiers défavorisés d’obtenir une première expérience
professionnelle significative. Il s’agit de leur mettre le pied à l’étrier et
de leur donner confiance en eux.
Plusieurs communes du département
du Rhône ont d’ores et déjà signé des conventions d’objectifs pour ce
dispositif : Villeurbanne, Saint Fons.
Notre commune a le devoir de
s’inscrire pleinement dans ce dispositif. Elle a le devoir d’aider les jeunes
de nos quartiers dans l’accès à l’emploi.
Aujourd’hui, nous ne doutons pas
de la volonté de la ville. Reste une question : combien d’emplois d’avenir
est-il possible d’accueillir ?
Ce rapport d’information nous
interpelle dans sa partie bilan des actions de développement économique. Nous
sommes parfaitement conscients du contexte de crise, qui expliquent les
difficultés des entreprises de notre ville ou la baisse du nombre de contacts
pour la Zone franche urbaine.
Ceci étant, le groupe des élus
socialistes s’interroge sur le bilan de la ZFU : combien d’entreprises se
sont-elles effectivement installées à Vénissieux ? combien d’emplois cela
représente-il ? combien de Vénissians ont-ils été embauchés ?
Nous profitons de ce rapport pour
appeler de nos vœux la mise en place d’une réelle politique de l’emploi et de l’insertion
sur notre commune avec :
- une Mission locale digne de ce
nom, plus visible, plus accessible, plus fonctionnelle
- un service accompagnant les
créations d’entreprises sur la ville, avec pépinière d’entreprise et aide au
montage de projet pour les Vénissians
- le début des travaux du Conseil
de développement industriel de Lyon Sud-Est créé par délibération de notre
assemblée le 16 décembre 2008,
- un travail de coopération auprès du Grand Lyon et de la région Rhône-Alpes
pour amener davantage d’entreprises à s’installer sur Vénissieux."