mardi 18 décembre 2012

Bilan des actions du CUCS 2011

Le conseil municipal du 17 décembre a pris acte du rapport sur les actions menées en matière de développement social et urbain en 2011 au titre de la politique de la ville. Ce fut l'occasion pour le groupe d'intervenir pour demander un plus grande action de la commune dans les domaines économique et accès à l'emploi.

Voici l'intervention du groupe :

"Madame le Maire,
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,

En décembre 2011, en présence de Maurice Leroy alors Ministre de la ville, notre commune signait un avenant au contrat urbain de cohésion sociale, dont l’objectif était de mieux utiliser les moyens de droit commun sur les territoires du Grand projet de ville (Les Minguettes et Max Barel).

C’est une bonne chose de ne pas laisser les quartiers étiquetés Zones urbaines sensibles dans des politiques particulières et de les considérer comme des territoires comme les autres.

Notre groupe pense que nous pouvons aller encore plus loin : pour accompagner la généralisation des politiques de droit commun dans les quartiers en difficulté. Par exemple, le gouvernement vient de mettre en place les emplois d’avenir. Sur le modèle des emplois jeunes, ce sont des contrats aidés pour permettre à des jeunes âgés de 16 à 25 ans et issus de quartiers défavorisés d’obtenir une première expérience professionnelle significative. Il s’agit de leur mettre le pied à l’étrier et de leur donner confiance en eux.
Plusieurs communes du département du Rhône ont d’ores et déjà signé des conventions d’objectifs pour ce dispositif : Villeurbanne, Saint Fons.
Notre commune a le devoir de s’inscrire pleinement dans ce dispositif. Elle a le devoir d’aider les jeunes de nos quartiers dans l’accès à l’emploi.
Aujourd’hui, nous ne doutons pas de la volonté de la ville. Reste une question : combien d’emplois d’avenir est-il possible d’accueillir ?

Ce rapport d’information nous interpelle dans sa partie bilan des actions de développement économique. Nous sommes parfaitement conscients du contexte de crise, qui expliquent les difficultés des entreprises de notre ville ou la baisse du nombre de contacts pour la Zone franche urbaine.
Ceci étant, le groupe des élus socialistes s’interroge sur le bilan de la ZFU : combien d’entreprises se sont-elles effectivement installées à Vénissieux ? combien d’emplois cela représente-il ? combien de Vénissians ont-ils été embauchés ?

Nous profitons de ce rapport pour appeler de nos vœux la mise en place d’une réelle politique de l’emploi et de l’insertion sur notre commune avec :
- une Mission locale digne de ce nom, plus visible, plus accessible, plus fonctionnelle
- un service accompagnant les créations d’entreprises sur la ville, avec pépinière d’entreprise et aide au montage de projet pour les Vénissians
- le début des travaux du Conseil de développement industriel de Lyon Sud-Est créé par délibération de notre assemblée le 16 décembre 2008,
- un travail de coopération auprès du Grand Lyon et de la région Rhône-Alpes pour amener davantage d’entreprises à s’installer sur Vénissieux."